Gravure de Voltaire satirique XVIIIe
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Gravure de Voltaire satirique XVIIIe
Bonjour,
un peu déçu que ce forum pourtant rare sur la toile
ne soit pas plus vivant, je soumet à votre sagacité
une gravure de la fin du XVIIIe anachronique, caricaturale et satirique.
J'aimerais une expertise de cet original dont j'ai hérité il y a des années.
Voici un lien vers les images de la gravure:
GRAVURE VOLTAIRE
Merci; Gong.
un peu déçu que ce forum pourtant rare sur la toile
ne soit pas plus vivant, je soumet à votre sagacité
une gravure de la fin du XVIIIe anachronique, caricaturale et satirique.
J'aimerais une expertise de cet original dont j'ai hérité il y a des années.
Voici un lien vers les images de la gravure:
GRAVURE VOLTAIRE
Merci; Gong.
GONG- Messages : 3
Date d'inscription : 25/11/2008
Voici quelques informations en attendant des précisions
On ne distingue pas les noms du graveur et du peintre. Et vous n'avez pas pas indiqué les dimensions de cette gravure. Le musée national du Château de Pau possède une gravure avec le même titre au numéro d'inventaire P.1672. Il s'agit d'une eau-forte et burin de : 43,4 cm de haut et 58,3 cm de large.
Voici une référence bibliographique trouvée sur Internet qui explique un peu votre gravure qui serait de G. Texier (vers 1750-après 1824) et de la fin du XVIIIe siècle : « Les plus grands ennemis, les plus fiers adversaires,/Réunis dans ces lieux n’y sont plus que des frères », avertissait Voltaire décrivant les Champs Élysées (Henriade, chant VII, vers 249-250)… Le voici donc définitivement réconcilié avec le roi de Prusse. Au reste, la mort ne les avait pas séparés en mauvais termes, et Frédéric écrivit en 1778 un Éloge de Voltaire. Il mourut lui-même en 1786. Mais entre-temps, les textes de Voltaire hostiles à l’égard du roi de Prusse ont circulé, laissant l’opinion sur l’impression durable de la rupture de 1753. C’est dans un tel contexte que G. Texier, élève de Le Bas, imagine les retrouvailles. Gagné à la vogue du bon roi Henri IV, il lui a consacré plusieurs morceaux de bravoure comme Henri IV à Alençon ou la Dinde grasse, sujet mis à la mode au théâtre, avec notamment la comédie mêlée d’ariettes de Boutillier. Cette nouvelle disposition allégorique semble faire pendant à celle de Fauvel, gravée par Macret. Molière n’y figure pas, mais Homère et Diogène ont fait leur entrée. Corneille est resté, rejoint par Dante et Béatrice. Les rois Louis XIV et Louis XV ont cédé la place aux figures de la Philosophie et de la Poésie qui ici intéressent plus que l’Histoire. Une datation précise de la gravure serait compliquée par le fait que Frédéric-Guillaume III (dont on voit d’ailleurs les armoiries) n’accède au trône de son père qu’en 1797, tandis que Jean-Baptiste Crépy, marchand d’estampes à Paris, rue Saint-Jacques, au n° 252 depuis 1789, meurt en 1796. Sur un autre exemplaire conservé au château de Pau (Inv. P. 54.17.165), on a même effacé le nom de Jean-Baptiste Crépy. Ce serait donc à la dernière décennie du XVIIIe siècle que remonterait cette évocation d’un type particulièrement en vogue pendant la Révolution. On est loin cependant des austères cortèges à l’antique, les groupes disséminés autour des personnages principaux se livrent à un loisir plus galant encore que studieux. »
Desnoiresterres, 1879,p. 152 ; De Vinck, n° 4198 ; cat. exp. Paris, 1979, N° 736 ; Van den
Heuvel, 1983, n° 427.
Voici une référence bibliographique trouvée sur Internet qui explique un peu votre gravure qui serait de G. Texier (vers 1750-après 1824) et de la fin du XVIIIe siècle : « Les plus grands ennemis, les plus fiers adversaires,/Réunis dans ces lieux n’y sont plus que des frères », avertissait Voltaire décrivant les Champs Élysées (Henriade, chant VII, vers 249-250)… Le voici donc définitivement réconcilié avec le roi de Prusse. Au reste, la mort ne les avait pas séparés en mauvais termes, et Frédéric écrivit en 1778 un Éloge de Voltaire. Il mourut lui-même en 1786. Mais entre-temps, les textes de Voltaire hostiles à l’égard du roi de Prusse ont circulé, laissant l’opinion sur l’impression durable de la rupture de 1753. C’est dans un tel contexte que G. Texier, élève de Le Bas, imagine les retrouvailles. Gagné à la vogue du bon roi Henri IV, il lui a consacré plusieurs morceaux de bravoure comme Henri IV à Alençon ou la Dinde grasse, sujet mis à la mode au théâtre, avec notamment la comédie mêlée d’ariettes de Boutillier. Cette nouvelle disposition allégorique semble faire pendant à celle de Fauvel, gravée par Macret. Molière n’y figure pas, mais Homère et Diogène ont fait leur entrée. Corneille est resté, rejoint par Dante et Béatrice. Les rois Louis XIV et Louis XV ont cédé la place aux figures de la Philosophie et de la Poésie qui ici intéressent plus que l’Histoire. Une datation précise de la gravure serait compliquée par le fait que Frédéric-Guillaume III (dont on voit d’ailleurs les armoiries) n’accède au trône de son père qu’en 1797, tandis que Jean-Baptiste Crépy, marchand d’estampes à Paris, rue Saint-Jacques, au n° 252 depuis 1789, meurt en 1796. Sur un autre exemplaire conservé au château de Pau (Inv. P. 54.17.165), on a même effacé le nom de Jean-Baptiste Crépy. Ce serait donc à la dernière décennie du XVIIIe siècle que remonterait cette évocation d’un type particulièrement en vogue pendant la Révolution. On est loin cependant des austères cortèges à l’antique, les groupes disséminés autour des personnages principaux se livrent à un loisir plus galant encore que studieux. »
Desnoiresterres, 1879,p. 152 ; De Vinck, n° 4198 ; cat. exp. Paris, 1979, N° 736 ; Van den
Heuvel, 1983, n° 427.
Re: Gravure de Voltaire satirique XVIIIe
Bonjour,
merci pour ces précisions, il s'agit bien de la même gravure que celle du musée du château de Pau,
j'ai vu ce laïus également sur le net!
Pour une question d'assurance j'avais besoin d'une estimation ou d'un prix d'adjudication,
je vais essayer de trouver cela.
Encore merci de votre intérêt.
Gong.
merci pour ces précisions, il s'agit bien de la même gravure que celle du musée du château de Pau,
j'ai vu ce laïus également sur le net!
Pour une question d'assurance j'avais besoin d'une estimation ou d'un prix d'adjudication,
je vais essayer de trouver cela.
Encore merci de votre intérêt.
Gong.
GONG- Messages : 3
Date d'inscription : 25/11/2008
Re: Gravure de Voltaire satirique XVIIIe
J'avais mis un post vous informant de vous rendre sur le site expertissim.com
Le gentil admin de ce forum qui semble aimer l'animation sur ce site, l'a depuis retiré, mais je crois savoir Gong que vous les avez contacté vu qu'il semblerait que c'est un faux...
Le gentil admin de ce forum qui semble aimer l'animation sur ce site, l'a depuis retiré, mais je crois savoir Gong que vous les avez contacté vu qu'il semblerait que c'est un faux...
bidoune- Invité
Re: Gravure de Voltaire satirique XVIIIe
Si je puis dire, je m'inscris en faux!
Cette gravure n'est pas un faux c'est une certitude, bien que je ne l'ai pas soumise à expertismism,
je dois aussi préciser que c'est par curiosité que je souhaite avoir une idée
de la cote (mais plus encore de la rareté) de ma gravure, j'ai en effet la ferme intention de la garder
tant elle me plait et à pris sa place dans mon bureau!
Toujours à la recherche d'informations à son sujet, je souhaite à tous les intervenants
d'excellentes fêtes de fin d'année.
Gong.
Cette gravure n'est pas un faux c'est une certitude, bien que je ne l'ai pas soumise à expertismism,
je dois aussi préciser que c'est par curiosité que je souhaite avoir une idée
de la cote (mais plus encore de la rareté) de ma gravure, j'ai en effet la ferme intention de la garder
tant elle me plait et à pris sa place dans mon bureau!
Toujours à la recherche d'informations à son sujet, je souhaite à tous les intervenants
d'excellentes fêtes de fin d'année.
Gong.
GONG- Messages : 3
Date d'inscription : 25/11/2008
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